D'après un nouvel Atlas Mondial de la clarté artificielle du ciel nocturne, parmi les "malchanceux" figurent au moins 80% des Nord-américains et 60% des Européens.
"Toute une génération d'Américains n'a jamais vu la Voie lactée. On a perdu un repère très important qui nous reliait à l'Univers", déplore un auteur du projet, Christopher Elvidge (Etats-Unis).
Can you see the Milky Way? Check out new world atlas of light pollution. @noaa @CIRESnews https://t.co/OQyGzIjn6C pic.twitter.com/Cy6NfG3AKX
— NOAA Research (@NOAAResearch) 10 июня 2016 г.
Ainsi, plus de quatre cinquième de la population mondiale vit sous un ciel pollué par la lumière artificielle, ce qui empêche près d'un tiers d'entre eux de contempler la Voie lactée dans toute sa splendeur.
"J'espère que ce nouvel Atlas sensibilisera les gens au problème de la pollution lumineuse", souligne le co-auteur du projet, Fabio Falchi (Italie).
80% of the world populations under light-polluted skies. New World Atlas of Light Pollution https://t.co/003IQxmixe pic.twitter.com/AC0QIalgJJ
— Martin (@hipydeus) 11 июня 2016 г.
Selon l'Atlas, la ville la plus exposée à la pollution lumineuse est Singapour, l'intégralité de sa population étant privée de ciel nocturne. Le Koweït et le Qatar figurent également en tête de liste. A l'autre extrémité du classement, se tiennent le Tchad, la République sud-africaine et Madagascar.
La situation est d'autant plus critique que la lumière artificielle est susceptible de perturber les cycles de vie de plusieurs insectes, oiseaux et tortues marins, sans parler d'un gaspillage important d'argent et d'énergie, mettent en garde les scientifiques en guise de conclusion.
Shocking extent of artificial sky brightness revealed in new world atlas of light pollution https://t.co/UtvXOz1o8Q pic.twitter.com/pNHwATHCRd
— Astronomy Now (@AstronomyNow) 11 июня 2016 г.
Les résultats de la recherche en question ont été publiés dans la revue Science Advances.