Une "guerre" virtuelle entre les deux principaux candidats à l'investiture américaine bat son plein. Cette fois-ci, c'est un discours de Barack Obama, dans lequel il a annoncé qu'il soutenait Mme Clinton, qui a mis le feu aux poudres. La réaction de Donald Trump ne s'est pas fait attendre:
"Obama vient de se rallier à Hillary la malhonnête. Il veut quatre années de plus, mais personne n'en veut!".
Obama just endorsed Crooked Hillary. He wants four more years of Obama—but nobody else does!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 июня 2016 г.
En guise de réponse, Mme Clinton a publié un message pour le moins laconique:
"Supprime ton compte".
Delete your account. https://t.co/Oa92sncRQY
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 9 июня 2016 г.
Au moins 29.000 personnes ont retweeté le poste de Donald Trump, tandis que celui de Hillary Clinton a été partagé par plus de 350.000 utilisateurs au bas mot, ce qui constitue sans aucun doute un nouveau record de retweets.
Toujours est-il que Donald Trump n'a pas jeté l'éponge, loin s'en faut. À son habitude, iI n'a pas hésité à rappeler à Mme Clinton le scandale autour de sa correspondance électronique et le gonflement du nombre d'employés au sein de son équipe:
"Combien de temps a mis votre équipe de 823 personnes pour imaginer une chose pareille? Et où sont vos 33.000 lettres électroniques que vous aviez supprimées?".
How long did it take your staff of 823 people to think that up--and where are your 33,000 emails that you deleted? https://t.co/gECLNtQizQ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 июня 2016 г.
Le scandale autour de la correspondance électronique d'Hillary Clinton a débuté en mars 2015 sur fond de cyberattaques continues contre les institutions américaines.
Suites aux révélations, l'opposition républicaine a accusé l'ex-secrétaire d'Etat de graves violations des règles de sécurité nationale.
Hillary Clinton, qui a dirigé le département d'Etat américain de 2009 à 2013, avait auparavant regretté d'avoir utilisé sa boîte de messagerie privée, hébergée sur un serveur non protégé, à des fins professionnelles. Elle a par ailleurs nié avoir envoyé des informations secrètes.
Au moins deux messages reçus par Hillary Clinton dans sa messagerie privée étaient classés "top secret" alors que plus de 1.300 d'entre eux portaient la griffe "secret".