"Bien que la plupart des "bataillons de volontaires" aient été officialisés, du point de vue militaire, au sein des structures des Forces armées d'Ukraine, du ministère de l'Intérieur ou de la Garde nationale, il y a encore toute une série de groupes, passablement enclins à la violence, tels que Pravyi sektor (Secteur droit, organisation interdite en Russie) qui agissent, bien entendu, à leur guise avec la connivence des autorités, bénéficiant de l'impunité absolue aussi bien dans le Donbass que sur un territoire plus large de l'Ukraine", stipule le rapport.
Les auteurs du document se sont déclarés préoccupés par la violence utilisée par les membres de ces détachements pour exercer la pression sur les contestataires. L'Onu a cité en exemple l'assassinat du journaliste Oles Bouzina, l'arrestation de son collègue Sergueï Dolgov, ainsi que l'intimidation des avocats et des juges dans le cadre de l'affaire de la tragédie d'Odessa de mai 2014.
Le 3 juin le secrétaire général adjoint des Nations unies aux droits de l'homme Ivan Simonovic a accusé le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) d'avoir kidnappé et torturé des insurgés du Donbass. Le SBU dément.
Les autorités des Etats-Unis se sont joints à la demande de l’Onu de punir les personnes coupables de violations des droits de l'homme évoquées dans le rapport en question.