L'agence nord-coréenne officielle KCNA a publié un communiqué stipulant que mardi entre 14h07 et 20h30 (heure locale, 07h07 et 13h30 à Paris), des drones de reconnaissance avaient survolé à maintes reprises le point le plus chaud en mer Jaune, le long de la "ligne de limite du Nord" (la frontière maritime tracée par les Nations unies et les Etats-Unis en 1953 à la fin de la guerre de Corée que Pyongyang refuse de reconnaître, ndlr), et qu'ils avaient par trois fois violé l'espace aérien de la Corée du Nord en s’aventurant de près de 10 km dans la zone nord-coréenne. Le communiqué précise que cet acte a été réalisé à des fins d'espionnage.
"Un tel espionnage en mer et dans les airs est mené quotidiennement au cours de ce mois", déclare la KCNA.
La "ligne de limite du Nord" contestée passe par la province de Gyeonggi dans le Sud et par la province de Hwanghae du Nord dans le Nord.
En novembre 2010, la zone de la frontière navale est devenue le théâtre de l'incident armé le plus grave de ces 50 dernières années. Selon l'information de Séoul, l'île de Yeonpyeong, située à proximité de la frontière, a été bombardée par la Corée du Nord, déclenchant une riposte du Sud. Deux militaires sud-coréens ont été tués et 17 autres blessés.