Dans une interview exclusive accordée à Sputnik, l'initiateur de la résolution, Yves Pozzo di Borgo, a déjà qualifié le vote de la Commission des affaires européennes du Sénat de "signe très fort" dont le gouvernement devra tenir compte.
La résolution est largement adopté, comme prévisible: 302 pour, 16 contre #Senat
— alain guillemoles (@a_guillem) 8 июня 2016 г.
"L'indépendance de la diplomatie française sur la question des sanctions contre la Russie doit être restaurée", a souligné l'ex-premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin.
L'ambassade ukrainienne en France ne cache pas son mécontentement.
#Sénat vote la résolution favorisant le démontage des sanctions contre la Russie.Attendons la sagesse et fermeté de la part du gouvernement
— UA Embassy in France (@UKRinFRA) 8 июня 2016 г.
Commentant l'influence de la France sur la politique étrangère concernant les sanctions et les effets possibles au sein de l'Union Européenne d'une levée des sanctions contre la Russie, Gérard Bapt, député socialiste, a déclaré à Sputnik que "ce serait une discussion en ce qui concerne le semblant d'attitude diplomatique commune que l'UE et la commission essaient de maintenir entre leurs membres, sauf s'il y avait à l'heure actuelle au sein des pays membres une tendance à lever les sanctions; et à cet égard, la position de l'Allemagne doit être déterminante, et en l'état actuel des choses, elle doit être opposée à la levée des sanctions."
En avril dernier, l'Assemblée nationale a soutenu le projet de résolution du parlementaire Thierry Mariani appelant à lever les sanctions économiques imposées par l'Union européenne contre Moscou.
La prolongation des sanctions antirusses devra être évoquée dans le cadre du sommet européen programmé pour les 28 et 29 juin prochain. Plusieurs Etats membres de l'UE, dont l'Italie, la Grèce et la Hongrie, se sont auparavant déclarés prêts à plaider pour un adoucissement des sanctions.