Il s'agit de six bâtiments de guerre "Type 45" dotés de turbines à gaz WR21 fabriquées par la société Rolls-Royce et de moteurs diesel produits par la compagnie Wärtsilä. Le coût de chaque navire est estimé à un milliard de livres sterling.
Dans les latitudes méridionales, la vitesse de rotation des turbines baisse, alors que le système nécessite toujours de l'énergie, conduisant parfois à l'arrêt du générateur.
"Il ne s'agit pas d’un problème de turbine. Il s'agit des lois de la physique", a déclaré le porte-parole de Rolls-Royce.
Pourtant, les fabricants avaient auparavant affirmé que les destroyers en question étaient destinés à accomplir des missions sur l’intégralité du globe, des régions subarctiques aux tropiques.
En janvier dernier, on annonçait que les six destroyers britanniques de type 45, qui comptent parmi les plus puissants et les plus coûteux du monde – d'une valeur d'un milliard de livres sterling chacun – subissaient des défaillances perpétuelles et nécessitent une modernisation qui risquerait de rallonger la facture. C'est l'appareillage électrique des navires de ce type qui tombe en panne le plus souvent, et notamment leurs générateurs diesel qui alimentent tout ce qu'il y a à bord.