L'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, qui occupe actuellement le poste de conseiller du président ukrainien, ne sera en effet pas rémunéré par Kiev.
Mais l'intéressé exigerait pourtant une rémunération "purement symbolique" de la part d'investisseurs privés.
"Si nous avons besoin d'un financement supplémentaire, et je pense que ce moment viendra, je vais le demander aux investisseur privés", a déclaré Rasmussen en répondant à la question de RIA Novosti au sujet de ses rémunérations.
Il a toutefois expliqué que le gouvernement ukrainien et les contribuables ukrainiens n'y participeraient pas.
Anders Fogh Rasmussen n'a pas manqué de préciser que sa nomination "n'était pas harmonisée avec ses anciens homologues". En dehors des règles de confidentialité relatives à la fonction de secrétaire de l'Alliance, "quand vous quittez l'Otan (…) il n'existe pas de règles écrites concernant ce qui est permis ou pas".
Rasmussen a précisé qu'il s'était lui-même imposé des restrictions eu égard à ses nouvelles responsabilités. Le conseiller du président ukrainien a notamment déclaré que, dans un avenir proche, il ne s'occuperait pas de questions concernant la défense et la sécurité.
Piotr Porochenko a signé le décret de nomination de Rasmussen, connu pour son hostilité envers la Russie, le 27 mai.