"Bruxelles a-t-il besoin de réformes? Oui. Faut-il travailler plus ouvertement avec les institutions de l'UE? Oui… La question n'est pas de savoir si le Parlement européen nous plaît ou non. Il ne me plaît pas. La question est de savoir si nous sommes plus forts à l'intérieur de cette institution. Nous devons nous trouver dans cette organisation, nous battre pour les intérêts britanniques et les emplois britanniques. Nous ne sommes pas de ceux qui prennent et partent. Être préoccupé par certaines choses n'est pas une raison pour partir", a déclaré Cameron.
Il a appelé ses compatriotes à ne pas voter pour une "petite Angleterre", insinuant que le Brexit entraînerait la perte de l'influence actuelle du Royaume-Uni.
"Ce n'est pas le pays que nous voulons, ni pour nous ni pour nos enfants, et je ne pense pas que cela serait juste pour le Royaume-Uni", a-t-il ajouté.
Cameron a souligné également que la plupart des experts économiques estimaient que le Brexit aurait un impact très négatif sur la situation financière du Royaume-Uni. "Bien sûr, nous survivrons. Mais la question est de savoir si nous pourrons prospérer. Certes, nous trouverons notre chemin, mais je ne pense pas qu'il soit juste", a-t-il conclu.
De son côté, Farage a déclaré qu'à l'heure actuelle l'UE "tendait la main aux terroristes". Selon lui, la sortie du pays de l'Union européenne permettrait au Royaume-Uni de recouvrer une certaine indépendance et de régler partiellement la question migratoire.