Le soi-disant terroriste, selon la même information, envisageait de "faire sauter simultanément plusieurs ponts et éléments d'infrastructure des autoroutes dans différentes régions de la France".
Toujours selon le Service de sécurité ukrainien, la liste des éventuelles cibles du terroriste contient un bureau des impôts, une mosquée, une synagogue et des institutions publiques en charge de l'organisation de l’Euro-2016.
L'interpellé aurait attiré l'attention des services spéciaux ukrainiens en décembre dernier lorsqu'il aurait tenté d'établir le contact avec des militaires ukrainiens. L'homme se serait exprimé de façon négative au sujet des mesures prises par le gouvernement français et se serait déclaré prêt à perpétrer une série d'attentats terroristes en signe de protestation.
Selon la presse française, il s'agit d'un certain Grégoire Moutaux, âgé de 25 ans et soupçonné de préparer un attentat à la veille de l'Euro-2016. Des composants d'explosifs auraient été retrouvés lors d'une perquisition à son domicile en Alsace.
"Son éventuel complice pourrait circuler au volant d'une autre voiture", fait savoir la police ukrainienne sans plus de commentaires.
La presse française rapporte de son côté qu'une enquête préliminaire a été ouverte en France par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy pour trafic d’armes.
En avril 2016, le terroriste serait arrivé en Ukraine où il a réussi à acheter des armes et des explosifs allant de Kalachnikov à 125 kg de TNT. L'achat aurait été effectué sous le contrôle du Service de sécurité ukrainien, bien évidemment selon le SBU lui-même.
"Le terroriste a également essayé de trouver des personnes qui auraient pu l'aider à faire passer, contre rémunération, les armes à la frontière ukrainienne. N'ayant pas trouvé de volontaire pour ce trafic, il a décidé de le faire lui-même", indique le service.
C'est en essayant de passer la frontière avec les armes qu'il aurait été arrêté.
Des photos et des vidéos du soi-disant terroriste ont été publiées sur le site du service. La photo le montre portant des armes.
Ceci conduit logiquement à deux questions.
1. Un véritable terroriste, annoncerait-il son intention de perpétrer une attaque?
2. Un terroriste français, serait-il allé si loin pour trouver des armes plutôt que de chercher dans son pays? En tous cas, les terroristes impliqués dans les attentats du 13 novembre y sont parvenus.
Sans une réponse vraisemblable à cette question toute l'histoire semble être un nouveau mythe inventé par les responsables ukrainiens.