La conférence de Paris pourra-t-elle débloquer le conflit israélo-palestinien?

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La France a organisé ce vendredi une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient, dans un premier temps sans Israël et la Palestine, alors que le dossier est au point mort depuis plusieurs années.

"On sait que c'est un conflit qui a de l'importance dans la région du Moyen Orient, et tout le monde a constaté que toutes les tentatives jusqu'à présent malheureusement ont échoué. La France, modestement et avec humilité, a proposé de relancer une conférence avec l'accord de toutes les parties qui jusqu'à présent ont toujours été de près ou de loin autour de la table", a confié à Sputnik Gilbert Roger, sénateur de la Seine-Saint-Denis (Ile-de-France) et président du groupe France-Palestine.

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Netanyahu rejette l'initiative de paix française
Selon lui, cette conférence est différente de celles qui ont pu avoir lieu auparavant en cela que les Israéliens et les Palestiniens ne sont pas conviés à préparer les conditions.

"Ça travaillera, dans des groupes de travail, sur les problématiques Jérusalem, la définition d'un Etat de Palestine, la définition de la paix et de la sécurité à la fois pour la Palestine et pour Israël, les colonies, les réfugies… Tout ça va être mis sur la table", a déclaré M.Roger, définissant la problématique de la conférence.​

Mardi 24 mars, le chef du gouvernement français Manuel Valls a achevé une visite de trois jours en Israël et en Cisjordanie, où il avait rencontré le premier ministre Benjamin Netanyahu et son homologue palestinien Rami Hamdallah. L'initiative de l'organisation d'une conférence internationale à Paris a été refusée par Israël mais acceptée par la Palestine.

"Je pense que M. Netanyahou, comme à son habitude à lui, essaie toujours de rejeter en disant: "On fera une négociation". Et en même temps, il étend les colonies, alors qu'il faudrait au contraire en fermer pour venir à une reconnaissance d'un Etat de Palestine qui soit acceptable par les deux parties. Je crois qu'il finira par venir, et il le sait bien", a lancé M.Gilbert qui était présent avec Manuel Valls en mai en Israël.

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