"On sait que c'est un conflit qui a de l'importance dans la région du Moyen Orient, et tout le monde a constaté que toutes les tentatives jusqu'à présent malheureusement ont échoué. La France, modestement et avec humilité, a proposé de relancer une conférence avec l'accord de toutes les parties qui jusqu'à présent ont toujours été de près ou de loin autour de la table", a confié à Sputnik Gilbert Roger, sénateur de la Seine-Saint-Denis (Ile-de-France) et président du groupe France-Palestine.
"Ça travaillera, dans des groupes de travail, sur les problématiques Jérusalem, la définition d'un Etat de Palestine, la définition de la paix et de la sécurité à la fois pour la Palestine et pour Israël, les colonies, les réfugies… Tout ça va être mis sur la table", a déclaré M.Roger, définissant la problématique de la conférence.
"Je pense que M. Netanyahou, comme à son habitude à lui, essaie toujours de rejeter en disant: "On fera une négociation". Et en même temps, il étend les colonies, alors qu'il faudrait au contraire en fermer pour venir à une reconnaissance d'un Etat de Palestine qui soit acceptable par les deux parties. Je crois qu'il finira par venir, et il le sait bien", a lancé M.Gilbert qui était présent avec Manuel Valls en mai en Israël.