Le problème des bioplastiques réside en premier lieu dans la nécessité de trouver des gisements "qui n'empiètent pas sur les terres agricoles et qui n'entrent pas en compétition avec la production alimentaire", indique le magazine en ligne Techniques de l'ingénieur.
La bio-laque issue de la cutine des peaux de tomates présente des propriétés très importantes pour l'industrie de l'emballage: non toxique et biodégradable, elle préserve les produits alimentaires de la déshydratation. Mieux, elle adhère parfaitement au métal, sans qu'il soit nécessaire d'ajouter d'autres composants. Une solution idéale pour recouvrir l'intérieur des boîtes de conserve sans préjudice pour leur contenu.
"En Europe, l'industrie de la tomate produit 200.000 tonnes de déchets solides qui pourraient ainsi être valorisés", rapporte le magazine.
Il est aussi à noter que l'utilisation des sous-produits issus de la transformation des tomates permettrait "de limiter les déchets de cette industrie et de rendre les industries européennes de l'emballage métallique plus compétitives", affirme le magazine en ligne.
L'autre projet, baptisé Biocopac Plus, est financé par l'Union européenne, mais chapeauté par l'Italie. Ce projet en est aujourd'hui au stade des tests semi-industriels ayant pour but de définir des technologies industrielles fiables et économiquement compétitives.