Des manifestants "ont envahi le poste d'aiguillage (…) vers midi" et, par conséquent, "aucun train ne part de Gare de Lyon", a-t-on précisé au sein de l'entreprise.
❗GRÈVE SNCF: Tout le trafic interrompu gare de Lyon à Paris suite à l'envahissement des voies par la CGT. pic.twitter.com/Nezecqwbfs
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) 2 июня 2016 г.
Une grève reconductible perturbe significativement le trafic de la SNCF depuis mardi soir, à l'appel de la CGT-cheminots, de l'Unsa-ferroviaire et de Sud-rail, liée aux négociations sur le statut des cheminots et au mouvement contre la loi travail.
Day of mobilizations in France against the neoliberal labour reform #LoiTravail dictated by Troika #manif2juin pic.twitter.com/w79xtpGFrN
— 15MBcn_int (@15MBcn_int) 2 июня 2016 г.
La grève du personnel des terminaux pétroliers havrais (CIM), qui interrompt l'approvisionnement en brut des raffineries et en kérosène des aéroports parisiens, a été une nouvelle fois reconduite mercredi, cette fois jusqu'à lundi midi, a annoncé la CGT.
Au cours d'une assemblée générale organisée par la centrale cégétiste, syndicat unique de la Compagnie industrielle maritime (CIM), la grève a été reconduite pour cinq jours, jusqu'à lundi midi, par un vote à 90% des quelque 150 salariés présents, a-t-on précisé.
"A un moment, il faut monter en puissance", a déclaré à l'AFP le délégué CGT Mathias Jeanne.
Depuis vendredi toutefois, un service minimum, sur injonction du Premier ministre Manuel Valls, est assuré par 17 cadres qui travaillent et dorment sur place depuis le début de la grève, rapporte l`AFP.
Société peu connue mais d'un intérêt stratégique primordial, la CIM, dont le siège est à Paris, compte 284 salariés au total.
Elle alimente en brut les deux premières raffineries de France, situées dans la région havraise, à savoir la raffinerie Total de Gonfreville-L'Orcher et celle d'ExxonMobil de Port-Jérôme, ainsi que celle de Grandpuits (Seine-et-Marne), de Total également.
40% du brut importé par la France passent par les terminaux de la CIM.
La raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher est totalement à l'arrêt. la grève a été reconduite mercredi pour 24 heures, toujours selon la CGT.