Dans une tribune publiée dans le New York Times, M.Bateson estime que Kiev a lancé "une véritable guerre" contre tous les journalistes qui ne suivent pas les exigences des autorités indépendamment de leurs positions politiques.
"Aujourd'hui, l'Ukraine me qualifie de complice de terroristes (…). Il devient clair que cette publication avait pour l'objectif de pousser les gens à agir de leur propre gré contre des journalistes", indique M.Bateson.
Pour sa part, le conseiller du ministre Anton Guerachtchenko a qualifié les journalistes de la liste en question d'"espions potentiels".
"Le site et ses soutiens au sein du gouvernement sont persuadés que les journalistes peuvent être divisés en deux camps: ceux qui soutiennent les autorités et ceux qui ne les soutiennent pas. Et il est sous-entendu que les journalistes critiquant le gouvernement doivent se taire", écrit M.Bateson.