Selon lui, l'UE considère nécessaire le maintien de l'itinéraire ukrainien du transit du gaz russe vers les pays européens.
"Si l'on parle du transit ukrainien, nous devons parler des volumes stables et importants du gaz transporté, puisqu’il s'est avéré que les niveaux de 10 à 12 milliards de mètres cubes sont insuffisants pour que le système fonctionne normalement. On doit donc définitivement parler de volumes raisonnables", a déclaré le politicien.
Par ailleurs, selon Ukrtransgaz, société ayant le monopole du transport gazier en Ukraine, entre janvier et avril 2016, Kiev a augmenté le transit du gaz en Europe de 40% jusqu'à 24,9 milliards de mètres cube.
Auparavant, les autorités russes n'ont pas exclu que Moscou puisse renoncer au transit de son gaz via l'Ukraine. Le contrat actuel entre les deux pays est en vigueur jusqu'à la fin 2019.
Le vice-président de la société gazière russe Gazprom Alexandre Medvedev a annoncé mardi dernier que les autorités du pays avaient demandé à l’opérateur de se préparer à des discussions sur le sort du transit ukrainien après l'expiration du contrat
Il a également déclaré que la société russe ne refuse pas de discuter avec Naftogaz, société ukrainienne connue principalement pour le transport de gaz naturel, des questions du transit du gaz vers les pays européens, tandis que ses homologues ukrainiens, eux, déclinent l'invitation aux négociations.
Dès le début de l'année 2016, malgré le contrat existant, l'Ukraine a unilatéralement augmenté de 1,5 fois (jusqu'à 4,5 dollars) le prix du transit du millier de mètres cubes de gaz aux 100 kilomètres.