Le FMI, en effet, s'inquiète du ralentissement économique du continent noir observé depuis 2015 sur fonds de chute des cours des matières premières. Les investissements français peuvent-ils jouer en sa faveur? Qu'est-ce que la France a encore à apporter à l'Afrique? L'intégration économique du conitnent pourrait-elle garantir son indépendance? Jacques Sapir, cette semaine, reçoit les entrepreneurs et consultants Guy Gweth et Simon Tedga.
Guy Gweth: "Face à l'hyper-concurrence à laquelle on assiste aujourd'hui sur le continent africain, il me semble qu'il est absolument indispensable de rebattre les cartes, de repenser la France en Afrique."
Guy Gweth : "On a eu un choc terrible en 1885 avec la Conférence de Berlin: c'est la division et la segmentation du continent telle qu'on la connaît aujourd'hui"
Simon Tedga: "En 1963, les Pères du continent ont décidé également de doter tous les pays d'Afrique d'une même langue. Cela fait partie de ces outils d'intégration de toute l'Afrique. Nous en sommes encore loin."