Bien que le camp n'ait pas vocation à durer longtemps, les enfants qui y vivent auront même la possibilité d'aller aux écoles de Grande-Synthe. Cependant, les camps de cette taille font face à des difficultés de gestion, estime Frank Spicht, directeur du territoire du Littoral à l'Afegi, dans un entretien pour Sputnik.
"Pour être dans quelque chose de plus humain, c'est peut-être des petits camps qu'il faut reproduire ailleurs, plutôt que d'être sur des grands camps", souligne M.Spicht.
"Aujourd'hui, on constate une baisse du nombre de migrants, mais qui dit que dans quelques semaines ou quelques jours, nous ne ferons pas face à une vague d'arrivée de migrants du littoral? Bien malin celui qui peut augurer de l'avenir d'un tel phénomène", déclare l'interlocuteur de Sputnik.
M.Spicht explique que la reconnaissance actuelle de la part de l'État, qui se traduit en particulier par le financement octroyé, propose de la symbolique impliquant les valeurs françaises républicaines à être installées dans ce domaine. L'interlocuteur de Sputnik souligne également l'implication très importante des organisations humanitaires et bénévoles.