D'après les sources diplomatiques citées par le journal, ce sont des "attentes légitimes de l'Occident".
"Il est clair que sans modification de la constitution, c'est-à-dire, sans reconnaître la situation réelle pour normaliser les relations et assurer la coexistence avec les citoyens du Kosovo, il est impossible de parvenir à la stabilité et au progrès économique dans la région", a indiqué une source.
En ce qui concerne les sanctions antirusses, "la Serbie, dont l'objectif prioritaire est l'appartenance à l'UE, doit adapter sa politique étrangère à la politique de l'UE".
"Il ne s'agit pas que de l'économie, mais aussi des valeurs partagées par tous les Etats membres de l'UE. Si la Serbie cherche à devenir un membre à part entière de l'UE, alors il serait logique d'œuvrer pour la réalisation des valeurs sur lesquelles l'Union européenne se fonde", a affirmé la source.
Les négociations d'adhésion à l'UE, qui prennent généralement des années, sont divisées en 35 chapitres très divers couvrant des domaines comme l'économie, l'énergie, l'Etat de droit… Il s'agit de rapprocher la législation et les pratiques du pays candidat à "l'acquis communautaire", préalable indispensable à une entrée dans le bloc européen.