Les pilotes auraient pu réagir en suivant une procédure de contrôle d'urgence, ce qui aurait désactivé les principaux systèmes de sécurité de l'appareil, y compris les systèmes de contrôle automatique de vol.
La société Airbus s'emploie à remédier à de telles bavures depuis 1990, rappelle le WSJ. Toujours est-il que les manœuvres à entreprendre dans ce genre de situations sont rarement travaillées au cours des entraînements complémentaires. Du moins, c'est ce qu'estiment certains pilotes.
A en croire Ben Ricken, pilote d'Airbus A320, "ils ne s'entraînent sur des simulateurs qu'une ou deux fois tous les deux ans pour faire face à de telles situations".
Les opérations de recherche ont été menées par les forces aériennes et navales de l'Egypte, de la Grèce, de la France et des Etats-Unis. Vendredi 20 mai, les militaires égyptiens ont annoncé avoir découvert des débris d'avion et des effets personnels des passagers à 290 km au nord d'Alexandrie. Selon le ministère égyptien de l'Aviation civile, il n'y a pas de survivants.
L'attentat reste l'une des hypothèses permettant d'expliquer la catastrophe. Cependant, aucun groupe terroriste n'a encore revendiqué l'acte. Des experts égyptiens ont démenti les informations selon lesquelles une explosion avait retenti à bord.