Ainsi, la quantité de lumière solaire que reçoit la surface de la planète rouge varie de période en période, si bien que son climat change au fil du temps. Ce phénomène est connu sous le nom de "cycles de Milankovitch", rappellent les scientifiques.
Au cours de la dernière période de glaciation, qui s'est achevée il y a environ 370.000 ans, au moins 87.000 kilomètres cube de glace se sont accumulés au pôle nord de la planète rouge, ce qui équivaut à une quantité de glace suffisante pour recouvrir entièrement la surface martienne d'une couche de glace de 60 cm d'épaisseur, au bas mot.
Intéressante, et à suivre, cette histoire de tsunamis sur Mars: https://t.co/kzdswCcBUa pic.twitter.com/USMl0QrEzC
— Philippe Henarejos (@Philhena) 23 mai 2016
La hauteur de la calotte polaire de Mars, poursuivent les géophysiciens, atteint par endroits 300 mètres. Or, ces derniers temps les chercheurs constatent qu'elle n'a de cesse de fondre progressivement, si bien que toute la glace pourrait fondre avant le début d'une nouvelle période de glaciation.
Les géophysiciens étaient leur hypothèse par des données recueillies grâce à la sonde spatiale MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). L'épaisseur et le volume de la calotte, ainsi que le rythme de ses changements, s'inscrivent dans le cadre du modèle climatique de Mars élaboré précédemment. Les résultats obtenus par les scientifiques auraient une importance capitale pour la future colonisation de la planète rouge, si elle avait jamais lieu.