Les salariés du nucléaire ont rejoint le mouvement contre la loi Travail jeudi, avec une grève votée dans les 19 centrales de France. L'approvisionnement électrique n'était pour l'heure pas compromis, selon RTE, gestionnaire du réseau national à haute tension.
#France faces fresh strikes as nuclear workers join protest: https://t.co/KRmhTrgsnK #JeSoutiensLaGreve #LoiTravail pic.twitter.com/hRrJevhbG8
— Saulo Corona (@saulocorona) 26 мая 2016 г.
La production d'énergie électrique a baissé de 4 hW ce matin, 9 réacteurs atomiques ayant été arrêtés.
70% of French against the labour reform but despite that #LoiTravail continues, so… who is governing France? pic.twitter.com/mahaG3E9J3
— Global NuitDebout (@GlobalDebout) 26 мая 2016 г.
Les salariés du nucléaire ne sont qu'un élément de plus dans ce mouvement de contestation générale.
Raffineries et dépôts pétroliers sont désormais l'épicentre du mouvement. Mercredi, cinq raffineries sur huit étaient perturbées et plus de 4.000 stations d'essence en rupture totale ou partielle, selon une application mobile très utilisée par les automobilistes en quête de carburant.
Another day of protests in #France: petrol stations, roads, all blocked 👏👏👏 #manif26mai #OnArreteTout #LoiTravail pic.twitter.com/wEaYdYM4js
— Il Populista (@KenartsTheKing) 26 мая 2016 г.
Face à ces blocages, le gouvernement a choisi la manière forte, envoyant dès l'aube les forces de l'ordre pour débloquer des dépôts.
Mercredi, les autorités françaises avaient déjà utilisé trois jours de stocks stratégiques de produits pétroliers sur les 115 disponibles.