En l'occurence, l'Airbus A320 est muni de trois dispositifs de ce type, dont un est installé à l'arrière de l'aéronef. A en croire M. Mouqqadam, c'est un signal de cet ELT que la commission d'enquête a réussi à intercepter.
A l'heure actuelle, l'enregistreur de vol de l'avion n'a pas encore été retrouvé.
"La recherche nécessite des moyens techniques considérables, l'enregistreur de vol se trouvant à des profondeurs supérieures à 3.000 mètres", explique le chef de la commission.
Les autorités égyptiennes, ajoute-il, comptent faire appel aux services d'une entreprise étrangère spécialisée dans les recherches en eaux profondes pour le retrouver sous peu.
Les opérations de recherche ont été menées par les forces aériennes et navales de l'Egypte, de la Grèce, de la France et des Etats-Unis. Vendredi 20 mai, les militaires égyptiens ont annoncé avoir découvert des débris d'avion et des effets personnels des passagers à 290 km au nord d'Alexandrie. Selon le ministère égyptien de l'Aviation civile, il n'y a pas de survivants.
L'attentat reste l'une des principales hypothèses permettant d'expliquer la catastrophe. Cependant, aucun groupe terroriste n'a encore revendiqué l'acte. La veille, les experts égyptiens ont démenti les informations selon lesquelles une explosion avait retenti à bord.