Selon un rapport de l'inspection générale du département d'Etat, les dirigeants du département n'ont pas immédiatement réagi à ces activités présentant des risques pour la cybersécurité nationale. Les auteurs du rapport dénoncent des "erreurs systématiques" en matière de conservation des courriers électroniques de certains prédécesseurs d'Hillary Clinton.
Mme Clinton s'est déjà vu convoquer au Bureau fédéral d'investigation (FBI). Elle a dû répondre à des questions sur l'usage d'une adresse électronique privée et non d'une adresse gouvernementale sécurisée pour des activités liées à son mandat à l'époque où elle était secrétaire d'Etat de Barack Obama (2009-2013).
Mme Clinton a été accusée en 2015 d'avoir utilisé une messagerie privée en violation des normes de sécurité. Il s'est avéré que 22 courriers électroniques stockés sur un serveur privé de messagerie installé dans sa propriété de Chappaqua, dans l'Etat de New York, contenaient des informations sensibles.
Le département d'Etat a été obligé de publier des milliers de courriers électroniques privés de Mme Clinton sur décision judiciaire. Certains courriers portant sur des projets du gouvernement et des frappes de drones ont été classés secrets.
Cette affaire porte atteinte à la campagne électorale de Hillary Clinton, largement pressentie pour briguer l'investiture démocrate à la présidentielle de 2016.