"La juridiction estime qu'il y a toujours des soupçons justifiés à l'encontre de Julian Assange pour viol et pour des faits moins sérieux et qu'il existe un risque de fuite ou de tentative d'échapper aux poursuites judiciaires et à la sentence", note Reuters, citant le communiqué de la juridiction.
Cette décision fait suite à une décision d'avril dernier, qui a vu le parquet suédois s'opposer à l'annulation d'un mandat d'arrêt européen émis à l'encontre de M.Assange.
Le 5 février dernier, le groupe de travail de l'Onu (WGAD) a pris une décision favorable à Julian Assange, reconnaissant que sa privation de liberté était illégale. Le groupe de travail avait en outre appelé le Royaume-Uni à le libérer et à lui verser une compensation. Cette décision faisait suite à la déclaration des autorités britanniques selon laquelle le fondateur de WikiLeaks serait arrêté dès qu'il aurait quitté l'ambassade d'Equateur à Londres.
Le Foreign Office britannique a considéré que la décision du WGAD sur la détention arbitraire de Julian Assange était une erreur. Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères Philip Hammond avait à l'époque qualifié "d'absurde" la décision du WGAD et déclaré que Julian Assange était un "criminel en fuite".
Le journaliste nie sa culpabilité mais il a peur que Stockholm ne le livre aux Etats-Unis, où il pourrait être condamné à la peine capitale suite à la révélation d'informations secrètes.