Des représentants officiels de l'Union européenne accusent ainsi Ankara de procéder à une sélection et d'empêcher les migrants diplômés de partir, précisant également que ces derniers pourraient mieux s'intégrer dans la société européenne.
Ankara raye de la liste des demandeurs d'asile des médecins syriens, des ingénieurs, des scientifiques et d'autres personnes hautement qualifiées, les empêchant ainsi de partir, lit-on dans le journal britannique.
En application de l'accord conclu par l'UE et la Turquie et destiné à gérer la crise migratoire, les réfugiés dont la demande d'asile a été jugée infondée sont renvoyés en Turquie. Parallèlement, pour chaque migrant renvoyé, les Européens se sont engagés à accueillir un Syrien. Au total, le Vieux continent doit accueillir 72.000 migrants légaux.