Des géophysiciens canadiens ont évalué les conséquences de la combustion de tous les minéraux de notre planète sur l'atmosphère et le climat, lit-on dans le magazine scientifique Nature Climate Change.
La combustion de tous les carburants fossiles de la Terre aboutirait à l'émission dans l'atmosphère d'environ 5 trillions de tonnes de carbone (sous forme de dioxyde de carbone). Il y aurait également une hausse de la température moyenne sur Terre de 6,5 à 9,5 degrés Celsius vers l'an 2300, et en Arctique cette hausse atteindrait notamment de 14,7 à 19,5 degrés Celsius.
En outre, les précipitations dans la partie tropicale de l'océan Pacifique seraient multipliées par quatre, voire davantage, tandis que les précipitations en Australie, dans la région méditerranéenne et en Afrique du Sud seraient réduites de deux fois, et celles en Amérique Centrale et en Afrique du Nord seraient trois fois plus basses.
En ce qui concerne les changements qui surviendraient dans la couche d'ozone, les émissions de carbone atteindraient 5 trillions de tonnes de carbone.