Selon l'AFP, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi est intervenu pour rappeler qu'à ce stade "toutes les hypothèses sont possibles" et qu'aucune n'est privilégiée.
Le vol MS804 s'est abîmé en mer Méditerranée dans la nuit de mercredi à jeudi avec 66 personnes à bord, dont 56 passagers, 7 membres d'équipage et 3 membres des services de sécurité, après avoir soudainement disparu des écrans radars.
L'armée égyptienne avait repêché vendredi les premiers débris de l'appareil, un membre humain et des effets personnels des passagers et a publié samedi quelques photos: un sac à dos rose d'enfant, orné de papillons, un petit morceau de carlingue complètement déchiqueté, des revêtements de sièges lacérés et un gilet de sauvetage intact mais déplié. Un enfant et deux bébés figurent parmi les victimes.
"Depuis, ils ont repêché quelques autres débris mais aucun corps", a assuré à l'AFP dimanche un responsable du ministère de l'Aviation civile qui a requis l'anonymat.
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a confirmé, samedi 21 mai, que l'A320 d'EgyptAir a transmis des messages automatiques Acars indiquant qu'il y a eu de la fumée en cabine peu avant la rupture des transmissions de données. Le BEA a cependant souligné qu'il était trop tôt pour interpréter ces éléments.
"Il est beaucoup trop tôt pour interpréter et comprendre les causes de l'accident tant que nous n'avons retrouvé ni l'épave, ni les enregistreurs. La priorité de l'enquête est de retrouver épave et enregistreurs de vol", a précisé un porte-parole du BEA.