Le fait qu'aucun groupe terroriste n'ait revendiqué jusqu'à présent avoir provoqué le crash de l'airbus A320 d'EgyptAir fait peser un doute sur la piste terroriste, lit-on dans un rapport de Stratfor, société privée américaine opérant dans les domaines de l'analyse politique et du renseignement basée à Austin (Texas).
"Alors que l'enquête sur le crash de l'airbus A320 d'EgyptAir est en cours et que les services de secours commencent à trouver des indices sur les lieux, les organisations terroristes du monde entier gardent un silence suspicieux", indiquent les analystes du Stratfor.
"A en juger par les attaques précédentes, si Daech, Al-Qaïda ou n'importe quelle branche de ces groupes avait été derrière cela, nous les aurions déjà entendu revendiquer cet attentat. L'une des explications évidente est que l'avion se serait écrasé à cause d'une défaillance mécanique et non pas en raison de l’explosion d'un engin", estime le Stratfor.
"Une autre explication plus terrible, mais moins plausible, est que les terroristes auraient inventé un nouveau moyen d'attaquer les avions et cachent leur implication afin de pouvoir répéter l'attaque", conclut le rapport.
Un Airbus A320 d'EgyptAir reliant Paris au Caire s'est abîmé jeudi au large d'une île grecque avec à son bord 66 personnes, dont 30 Egyptiens et 15 Français. Le contact avec l'avion, un Airbus A320 mis en service en juillet 2003, a été perdu 16 kilomètres après l'entrée de l'appareil dans l'espace aérien égyptien et alors qu'il volait à 11.280 mètres d'altitude.