La chef de police de la province reçoit régulièrement des plaintes de ses subordonnés qui ne sont pas contents de leur incapacité de travailler efficacement faute de leurs piètres connaissances de la langue anglaise.
La ville de Caltanissetta, chef-lieu de la province homonyme en Sicile, accueille des milliers de touristes annuellement, sans parler des migrants qui s'y installent en grands nombres. Et la police, elle, se heurte à un obstacle et ne peut pas les aider: la plupart des policiers italiens ne parlant pas bien l'anglais.
Mais le maire de la ville a trouvé une solution simple et ingénieuse au problème, indique la Repubblica. Dorénavant, les policiers italiens se rendent deux fois par semaine dans des salles d'étude où les attendent des réfugiés pour leur enseigner l'anglais. Ce sont des migrants qui soit ont le niveau nécessaire de connaissances, soit ont été à l'époque enseignants dans leur pays d'origine.
Selon le maire de Caltanissetta, cette initiative réglera non seulement le problème au sein de la police, mais aidera aussi les migrants en quête d'asile à s'intégrer dans la société italienne.