M. Ayrault a également annoncé sur France 2 qu'il recevrait samedi au Quai d'Orsay les familles des passagers et les représentants de l'Etat "pour donner le maximum d'informations en toute transparence" sur la disparition de l'Airbus A320.
"Toutes les hypothèses sont examinées mais aucune n'est privilégiée, car nous n'avons absolument aucune indication sur les causes", a insisté M. Ayrault. "D'ailleurs, nous recherchons des débris de l'avion. La France contribue avec l'Egypte, la Grèce et d'autres pays, un avion est déjà sur place, un autre va venir, des navires", a-t-il dit.
Alors que le ministre égyptien de l'Aviation civile avait estimé jeudi la probabilité d'une attaque terroriste "plus élevée" que celle d'une défaillance technique, M. Ayrault a de nouveau appelé à la prudence.
#EgyptAir: "Absolument aucune indication" sur les causes du crash, affirme Ayrault >> https://t.co/e8Y4ArBBUw pic.twitter.com/3irCs1X8mh
— Public Sénat (@publicsenat) 20 мая 2016 г.
"J'ai eu mon homologue Sameh Choukry deux fois au téléphone hier il ne m'a pas dit ça, il m'a dit simplement qu'il voulait que toutes les hypothèses soient examinées, en toute transparence. Il y a une coopération totale entre l'Egypte et la France, c'est très important", a-t-il dit, cité par l'AFP.
Un Airbus A320 d'EgyptAir reliant Paris au Caire s'est abîmé jeudi au large d'une île grecque avec à bord 66 personnes, dont 30 Egyptiens et 15 Français. Le contact avec l'avion, un Airbus A320 mis en service en juillet 2003, a été perdu 16 kilomètres après l'entrée de l'appareil dans l'espace aérien égyptien et alors qu'il volait à 11.280 mètres d'altitude.
Selon l'aviation civile grecque, le pilote n'avait signalé "aucun problème" aux contrôleurs aériens grecs lors de sa dernière conversation "vers 00H05 GMT".