Selon le professeur d'histoire de l'Université de Selçuk Hasan Bahar, il s'agit d'un texte unique qui porte sur les règles des courses de chars, un sport très populaire dans les temps anciens.
D'après ces règles, un cheval qui avait déjà remporté une des courses, ainsi que tous les chevaux de son propriétaire, ne pouvait pas participer aux autres courses. Cela permettait à un grand nombre de propriétaires de chevaux de gagner des courses.
L'inscription a été trouvée sur un rocher, que les habitants locaux ont baptisé "La pierre équestre" en raison de l'image d'un cheval, gravée sur le rocher. L'image indiquerait l'entrée du tombeau d'un cavalier populaire à l'époque, Lukuyanus. Le tombeau a été détruit, mais une autre inscription indique que c'est bien Lukuyanus qui a été enterré ici. Son tombeau, situé près d'un hippodrome antique, aurait été construit par ses admirateurs.
Les courses de chars ont une longue histoire. Elles ont été pratiquées par différentes civilisations à travers le monde depuis l'Antiquité.
Les Hittites, dont l’État se trouvait en Anatolie entre les XIXe et XIIe siècles avant Jésus-Christ, organisaient déjà des courses de chars.
De telles courses étaient très populaires dans la Grèce antique, dans l'Empire romain et à Byzance. Elles ont été évoquées par Homère dans son Iliade et faisaient partie de Jeux olympiques de l'époque antique. Il y avait des hippodromes dans la plupart des villes de l'Empire romain, où il y avait des milliers de supporters.
La course de chars antique, ancêtre direct de la course attelée, reste un sujet artistique populaire, notamment à travers des romans, des tableaux, des spectacles et des reconstitutions modernes.
Elle joue également un rôle important dans la mythologie, par exemple dans la lutte entre les chevaux du dieu Odin et de Hrungnir, géant de la mythologie nordique.