"Des objets ont été localisés dans le sud-est de la Crète par un C-130 egyptien, dans une zone qui du point de vue aérien dépend de l'Egypte. Des bateaux seront envoyés sur place" pour vérifier de quoi il s'agit, a indiqué M. Beletsiotis. La télévision publique grecque ERT1 a indiqué de son côté que "des débris ont été découverts à 230 milles marins de la Crète".
Selon les autorités grecques, le point présumé de la chute de l'avion est situé à 130 milles marins au large de l'île de Karpathos, située à l'est de la Crète.
Le ministre égyptien de l'Aviation civile a estimé que l'hypothèse d'une "attaque terroriste" était "plus probable" que celle d'une défaillance technique pour expliquer le crash. Selon lui, "la probabilité, la possibilité, d'une action à bord, d'une attaque terroriste, est plus élevée que celle d'une défaillance technique".
Pourtant, le président français François Hollande a indiqué qu'"aucune hypothèse n'est écartée". "Lorsque nous aurons la vérité, nous devrons en tirer toutes les conclusions, que ce soit un accident ou une autre hypothèse que chacun a à l'esprit, peut-être une hypothèse terroriste", a-t-il déclaré.
Le pilote n'avait signalé "aucun problème" aux contrôleurs aériens grecs lors de sa dernière conversation "à peu près 00H05 GMT", selon l'aviation civile grecque. Il était même "de bonne humeur et a remercié ses interlocuteurs en grec", a précisé son chef Constantin Litzerakos.
L'avion d'EgyptAir, parti de Paris à destination du Caire et qui avait disparu des radars, s’est abîmé en mer Méditerranée.