Dans un rapport de près 400 pages rendu public mardi, l'institution scientifique stipule, en se basant sur 900 études et des années d'observations, que les OGM ne représentent de risque ni pour les humains, ni pour l'environnement. Du moins, pas plus que les cultures conventionnelles.
Les scientifiques soulignent notamment que désormais il est "difficile de faire la distinction entre les nouvelles technologies d'ingénierie génétiques, développées initialement dans les années 1970, et les méthodes conventionnelles de culture".
Les auteurs de la recherche émettent toutefois une réserve en reconnaissant qu'il reste difficile de détecter les "effets subtils ou à long terme" des produits contenant des OGM, mais poursuivent que "les différences dans les risques entre les cultures OGM et les récoltes conventionnelles" n'ont pas été révélés.
Si les chercheurs ne nient pas l'importance de contrôler les nouvelles variétés de récoltes pour détecter d'éventuelles modifications, ils soulignent que cela doit être valable pour toutes les récoltes, qu'il s'agisse des cultures génétiquement modifiées ou conventionnelles.
Rappelons qu'en septembre dernier le gouvernement russe a décidé d'exclure les OGM et tous les produits qui en sont dérivés de la production alimentaire du pays.
En 2012, les données sur le danger des cultures génétiquement modifiées avaient également été réfutées par l'Autorité européenne de sécurité des aliments.