"Selon eux, le scénario le plus probable est une "révolution de palais", notamment un vote sur la destitution organisé l'année prochaine et soutenu par les socialistes qui reprochent à Maduro de détruire le patrimoine d'Hugo Chavez (ancien président du Venezuela) en matière de lutte contre la pauvreté", écrit l'agence Associated Press se référant à des analystes anonymes.
Selon le renseignement américain, les autorités vénézuéliennes tentent de retarder le vote en faisant traîner en longueur la vérification des signatures d'environ deux millions de Vénézuéliens favorables au départ de Nicolas Maduro. Pour organiser une nouvelle élection présidentielle, le vote sur la destitution doit avoir lieu cette année, sans quoi les fonctions du président écarté seront assumées par le vice-président.
Vendredi, Nicolas Maduro a promis d'adopter de nouvelles mesures afin d'empêcher un "coup d'Etat oligarchique".
Au Venezuela, le conflit entre partisans et adversaires du président en exercice s'est exacerbé ces derniers temps, surtout après l'entrée en fonction d'un nouveau parlement contrôlé par l'opposition dont les représentants ne cachent pas leur intention d'obtenir le départ anticipé du président Maduro.
En vertu de la Constitution, des élections présidentielles anticipées auront lieu si l'opposition parvient à organiser et à remporter le référendum en 2016. Si le processus traîne jusqu'à l'année prochaine, Nicolas Maduro sera remplacé par le vice-président Aristobulo Isturiz jusqu'à l'expiration de son mandat en 2019.