Kiev a annoncé avoir entamé les travaux techniques et de génie afin de séparer par un mur la région de Lougansk de la Russie.
"Les travaux ont débuté. Des équipes de géologues et de géomètres sont arrivées sur les lieux", a affirmé le ministre adjoint des sujets en lien avec les territoires temporairement occupés George Tuka.
"A l'heure actuelle, se tiennent des travaux d'évaluation de l'état du sol, des travaux préparatoires pour les tâches techniques. Deux équipes travaillent le long de la ligne de contact. On a déjà découvert deux lopins de terre utilisés par des fermiers malgré les avertissements. Mais les travaux vont tout de même se poursuivre", a-t-il ajouté.
La frontière devrait être équipée de tranchées anti-char, de tours d'observation de 17 mètres de haut, de moyens de surveillance, d'alarme et d'attaque, ainsi que de points fortifiés spéciaux pour les gardes-frontière. La fortification pourrait être construite en trois ans.
Tous les éléments vont être construits dans les délais prévus, si le gouvernement octroie assez de financement.
Auparavant, le président ukrainien Piotr Porochenko avait déclaré qu'un complexe moderne d'ouvrages fortifiés serait érigé à la frontière avec la Russie en cas de nécessité. Ensuite, l'ancien premier ministre Arseni Iatseniouk avait dit avoir entamé la construction d'une soi-disant frontière "réelle" avec la Russie, ce projet baptisé par la suite "Stena" (mur en français).