"Des groupes terroristes ont été approvisionnés en armes, munitions, argent et denrées alimentaires livrés depuis les frontières sud de la Turquie et via son port d'Iskenderun. L'Arabie saoudite et le Qatar fournissent, eux aussi, leur assistance aux terroristes par voie maritime", a déclaré Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime de l'Iran (une sorte de Conseil d'Etat iranien) et ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, cité par le quotidien Kayhan.
"Le contrôle d'Alep est une question de prestige pour l'Arabie saoudite et la Turquie qui y interviennent avec force. La ville est, de fait, l'ultime épreuve de force entre la résistance (armée syrienne et milices pro-gouvernementales) et les envahisseurs", explique M.Rezaï.
Le journal rappelle que les terroristes ont repris Khan Touman le 6 mai, peu avant l'expiration d'une trêve de 48 heures à Alep. Ces derniers mois, la localité est plusieurs fois passée de main en main entre l'armée syrienne et les extrémistes de Daech et d'autres groupes financés de l'étranger, souligne le journal.
Entretemps, le 11 mai les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Ukraine ont bloqué au Conseil de sécurité de l'Onu l'initiative russe proposant de porter ces deux derniers groupes susmentionnés sur la liste des organisations terroristes et de les exclure du processus de paix en Syrie.