30 garçons syriens âgés entre 10 et 14 ans ont fait, pendant quatre mois, l'objet d'agressions sexuelles dans le camp de réfugiés de Nizip en Turquie. Ce camp a été qualifié d'exemplaire au cours de la récente visite, le 23 avril, de la chancelière allemande Angela Merkel et du premier ministre turc démissionnaire Ahmet Davutoglu.
Le suspect, qui aurait violé des enfants de juin à septembre 2015, aurait été interpellé le 5 septembre dernier, mais ce n'est qu'aujourd'hui que l'incident a été rendu public.
Le prévenu risque jusqu'à 230 ans de prison pour viol et harcèlement de mineurs. Le tribunal devra rendre un jugement le 1er juin prochain.
Dans sa déposition, E.E. a reconnu s'être livré au harcèlement sexuel à l'encontre d'enfants, mais a déclaré ne pas connaître cinq des huit garçons ayant porté plainte. Qui plus est, il a accusé l'une des victimes présumées de l'avoir invité aux toilettes pour lui proposer de faire l'amour en échange d'une rémunération.
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