L'avis des autorités ukrainiennes concernant le séjour des parlementaires italiens en Crimée n'a aucune importance, a déclaré l'organisateur de la visite, le journaliste homme politique et ancien député du Parlement européen Giulietto Chiesa.
"Elles peuvent en penser tout ce qu'elles veulent, cela ne nous regarde pas. Nous savons que l'Ukraine pourrait adopter des sanctions à notre encontre, mais nous sommes des Européens et avons donc le droit de nous rendre en Crimée", a déclaré M. Chiesa aux journalistes venus l'interroger sur cette visite.
Il a également fait savoir qu'il ne considérait pas l'Ukraine comme un Etat démocratique.
"Nous n'aimons ni le nazisme, ni l'Euro-Maïdan, car ils sont dirigés contre la démocratie. J'estime que l'Ukraine n'a rien à faire dans l'UE", a souligné M. Chiesa.
Un groupe de cinq parlementaires italiens est arrivé en Crimée pour une visite de trois jours lors de laquelle ils se rendront à Sébastopol, à Yalta et à Simféropol. La délégation a déjà rencontré vendredi le représentant du président russe sur la péninsule Oleg Belaventsev, le gouverneur de Sébastopol Sergueï Meniaïlo, le chef de la République de Crimée Sergueï Aksionov et le commandant de la Flotte russe de la mer Noire Alexandre Vitko.