M.Rabellino utilisait de fausses cartes d'identité et présentait des voix et des signatures de personnes décédées. Un schéma semblable a été décrit dans le roman du XIXe siècle Les Âmes mortes de Nicolas Gogol.
Dans la plupart des cas, Renzo Rabellino recueillait des signatures sous forme de pétitions dans les places publiques à l'insu des signataires. Ainsi, ces personnes votaient pour un homme politique malhonnête au lieu de signer une pétition sur le climat ou la suppression de l'euro.
Son activité s'est peu à peu transformée en commerce. Avant les élections de 2009, l'Italien a ainsi recueilli 38.000 signatures de votants de petites villes et régions. Il a même été élu maire de la ville de Sambuco à la population de 98 personnes (nord-ouest de l'Italie). Personne ne voulait soumettre sa candidature et seulement cinq personnes ont visité les bureaux de vote.
Par ailleurs, le maire Rabellino a créé plusieurs commissions qu’il présidait ce qui lui a permis d’amasser un joli pécule.
Le "politicien" a réussi à gagner au moins 180.000 euros en cinq ans d’activité politique.