Les djihadistes, poursuit la source, ont été blessés par les gardes-frontières turcs lorsque les membres de Daech ont tenté de traverser clandestinement la frontière syrienne aux alentours de la ville d'Oguzeli, située dans la province de Gaziantep. Cette opération a fait au total trois morts et onze blessés, dont quatre ont été amenés par la suite à l'hôpital Ersin Aslan.
"Notre hôpital a accueilli quatre combattants de Daech, notamment un originaire d'Afghanistan, Bagur Ferhad, âgé de 23 ans. Tous les djihadistes, blessés par balle, ont été examinés par nos médecins, ce qui n'a pas été enregistré dans la base de données de l'hôpital. Selon toute vraisemblance, l'hôpital cherche à dissimuler ce fait délibérément".
Et de souligner: "Les médecins et le personnel de l'hôpital, pour la plupart originaires de Kilis, n'ont aucune envie de soigner les djihadistes, la ville de Kilis étant constamment frappée par les combattants de Daech depuis la frontière syrienne".
Auparavant, plusieurs sources, dont des journalistes et responsables turcs, ainsi que des membres de milices kurdes, ont affirmé que des terroristes de Daech étaient soignés dans des hôpitaux se trouvant en Turquie.
La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.