Une tradition familiale qui date de 600 ans, alors que la famille florentine Corsini a commencé à tenir des archives qu'elle stockait dans la villa Le Corti, en Toscane, région située au centre-ouest de l'Italie, rapporte le journal américain New York Times (NYT).
L'histoire débute en 1362: le marchand en tissus de laine Matteo di Nicholo Corsini essayait de conserver les informations concernant chacune de ses transactions. Plus tard, ses descendants ont suivi son exemple en tenant des chroniques et en conservant pour les archives tout ce qu'ils écrivaient, y compris journaux, lettres et factures.
For six centuries, the Corsini Family has recorded everything that's ever happened to them https://t.co/lrfRNtduT4 pic.twitter.com/QDrKO2RD6O
— Atlas Obscura (@atlasobscura) 11 мая 2016 г.
Dans les milliers de volumes de ces chroniques familiales, on peut trouver des informations sur la dernière volonté d'un cardinal du 15e siècle, des notes sur les problèmes de santé des marchands du 16e siècle ou une correspondance du 19e siècle.
La villa Le Corti a été construite à 30 minutes de Florence, au 14e siècle, et élargie 200 ans plus tard. Depuis la fin du 19e siècle, la maison demeurait vide, et c'est seulement en 1992 que Duccio and Clotilde Corsini y ont déménagé. Ils ont réparé une partie du bâtiment, transformé les sous-sols en restaurant, ouvert un magasin de vins et une production d'huile d'olive.
Think you can’t throw anything away? You haven’t met the Corsini family https://t.co/QoZZcA3NmZ pic.twitter.com/TAHHS3yqtG
— T Magazine (@tmagazine) 12 мая 2016 г.
Les Corsini ont décidé d'acheminer l'archive familiale dans cette vieille maison vétuste afin de redonner vie à la ville et, par conséquent, attirer touristes et chercheurs.
C'est seulement en 1960 que les Corsini ont cessé de tenir cet immense registre. En revanche, ils s'occupent de la conservation de ces fragiles archives.
Selon le journaliste du NYT, une partie des documents a été gravement endommagée et plusieurs notes sont devenues difficiles à lire. Par ailleurs, la numérisation rétrospective "coûtera une fortune et prendra une centaine d'années".