Dans la vidéo originale du point presse, les journalistes demandaient à Mme Psaki sur quelle base le département d'Etat niait la tenue des négociations secrètes avec l'Iran. "Il arrive que la diplomatie ait besoin d'intimité pour faire des progrès. C'est un bon exemple", a-t-elle fait valoir.
"A ce stade, nous pensons que c'est un problème technique, mais nous vérifions encore parce que nous avons promis de le faire", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Elizabeth Trudeau.
Le rédacteur en chef du journal iranien Iran Press Emad Abshenass a commenté ce sujet dans un entretien accordé à Sputnik.
Selon lui, la question de la mise en œuvre du Plan d'action conjoint sur le programme nucléaire iranien peut être encore plus importante pour les Etats-Unis, en particulier pour l'administration Obama, que pour l'Iran, car M.Obama voulait que sa présidence marque un tel progrès historique.
"Bien sûr, tout type de commentaires ou déclarations qui pourraient avoir un effet négatif sur la mise en œuvre du Plan d'action conjoint se fera détriment de l'administration Obama", a-t-il indiqué.
M.Abshenass estime que la disparition de ce genre de commentaires du site de département d'Etat signifie que la presse américaine met une telle pression sur le gouvernement que la question a été exposée au Sénat et au Congrès américain.
"A cet égard, le gouvernement américain a préféré supprimer ces commentaires pour que la question ne devienne pas à nouveau un prétexte pour un prochain scandale aux yeux de l'opinion publique", a-t-il conclu.