"L'une des premières tâches pour le futur président sera, je pense, de se mettre à la table des négociations avec Vladimir Poutine", a indiqué M. Hagel lors d'une réunion du Conseil atlantique à Washington.
"Un grave préjudice sera porté à nos intérêts ainsi qu'aux intérêts mondiaux tant que les deux leaders ne mèneront pas le dialogue", a-t-il ajouté. La guerre indirecte se poursuivra au Proche-Orient et en Syrie, dont les conséquences sont encore imprévisibles, avertit l'homme politique.
Les chefs d'Etat doivent comprendre "ce que chacun d'eux doit faire afin de tout remettre en ordre", estime l'ancien chef du Pentagone.
Donald Trump avait plusieurs fois déclaré qu'il aurait de bonnes relations avec le président Poutine et la Russie s'il était élu.
Hillary Clinton n'éprouve pas de sympathie particulière pour la Russie. Cependant, elle a admis la possibilité d'un "redémarrage" des relations avec Moscou, sans pour autant oublier de souligner qu'elle s'opposerait toujours à la politique russe en Ukraine et au Proche-Orient, tout en impliquant dans cette lutte les Etats européens.