Selon M.Bedirhanoglu, les habitants de la région aspirent à un règlement pacifique du problème kurde en Turquie et souhaitent une trêve entre les autorités turques et le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).
"Tous les habitants de la région veulent que le processus de paix concernant le règlement du problème kurde soit repris. Nous attendons des actions radicales de la part des autorités turques. Il faut qu'elles lancent un programme de réalisation de projets sociaux et politiques, nécessaires pour mettre fin aux affrontements le plus vite possible. Nous voulons qu'il y ait une atmosphère calme de changements positifs, disparue juste après la suspension du processus de paix. Pour notre part, nous nous préparons à la reprise de négociations", a-t-il souligné.
M.Bedirhanoglu a également évoqué la situation dans la région après les attentats meurtriers.
"Les opérations des services spéciaux turcs, menées dans le sud-est du pays, le régime de couvre-feu et la vague de violence dans les plus grandes villes de la région ont eu pour conséquence l'apparition de la peur et la création de tensions dans la population. Ces derniers temps, la situation s'était un peu calmée. Mais la dernière explosion nous a une nouvelle fois plongé dans le chaos", a-t-il déclaré.
Un attentat à la bombe visant un car de police a été perpétré mardi dans le centre de Diyarbakir, principale ville du sud-est à majorité kurde de la Turquie, faisant trois morts et 22 blessés.
Les autorités turques ont considéré cette attaque comme un attentat et ont affirmé que le car de police transportait des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan.