Début mai 1945, tout était déjà clair: l'Allemagne nazie recule sur tous les fronts, dans cette guerre qu'elle a déclenchée, cette guerre qui a apporté tant de souffrances terribles à des dizaines de millions de personnes. La ville de Berlin est finalement occupée par les forces soviétiques. A l'ouest, les troupes des alliés enregistrent également d'importantes avancées.
La première capitulation allemande a été signée à Reims le 7 mai 1945, dans la nuit. La délégation allemande composée de plusieurs représentants militaires a été obligée de se déplacer à Reims. La reddition sans condition des forces allemandes a été signée dans une salle du collège par Alfred Jodl au nom du Haut commandement des forces armées et en tant que représentant du dirigeant allemand Karl Dönitz.
Coté vainqueurs, le document a été signé par le général Walter Bedell Smith, chef d'état-major de Dwight Eisenhower, au nom des alliés occidentaux, et par le général Ivan Sousloparov, représentant de l'Union soviétique. Le général français François Sevez, chef d'état-major de Charles de Gaulle, a signé le document comme témoin.
Ce premier document prévoyait déjà la fin de toutes les opérations militaires. Cependant, un peu plus tard, dans la nuit du 8 au 9 mai 1945, les vainqueurs se sont réunis pour obliger l'Allemagne nazie à signer un deuxième acte de capitulation sans condition. Ce document a été signé à Karlshorst, dans les environs de Berlin, par Wilhelm Keitel et d'autres représentants du Haut commandement des forces allemandes.
Pour les vainqueurs, le document a été signé par le maréchal Gueorgui Joukov, représentant de l'armée soviétique, et le maréchal Arthur William Tedder, chef adjoint des forces expéditionnaires alliées. Le général américain Carl Spaatz et le général français Jean de Lattre de Tassigny ont signé le document comme témoins. Ainsi, le deuxième acte de capitulation a mis le point final à la Seconde Guerre mondiale en Europe.