La crise migratoire actuelle qui a des origines politiques pourrait prendre une autre dimension dans plusieurs décennies. Bien que 175 pays ont signé, fin avril dernier, un accord sur la réduction d'émissions dans l'atmosphère, les auteurs de l'étude estiment que les engagements pris ne sont pas suffisants pour éviter une vraie catastrophe climatique, annonce la société allemande Max Plank.
La recherche effectuée montre qu'au Proche-Orient et en Afrique du nord, vers 2050, en été, les températures moyennes pourraient atteindre 46°C le jour et au moins 30°C la nuit ce qui représente d'ailleurs un scénario optimiste.
Les conditions de vie au Proche-Orient et en Afrique du nord pourraient également se détériorer à cause de la baisse de la qualité de l'air. La poussière, en provenance des déserts, apportée par les vents serait capable d'inonder ces régions.
Des prévisions formulées dans 26 modèles climatiques, s'appuyant sur des informations recueillies de 1986 à 2005, ont été comparées par les chercheurs. Bien que le scénario correspondant aux buts fixés lors du sommet climatique soit également possible, le destin des régions menacées pose encore des questions.
Des changements climatiques négatifs ont déjà marqué la vie quotidienne au Proche-Orient et en Afrique du nord. En particulier, ces régions avaient été confrontées à une augmentation du nombre des jours chauds. Des centaines de millions de personnes habitent dans ces zones. Une vague migratoire potentielle liée à une catastrophe climatique pourrait être énorme.