L'intention du gouvernement est annoncée par Karanja Kibicho, représentant du ministère kenyan de l'Intérieur. Une fois cette décision appliquée, près de 600.000 personnes seront laissées dans les rues, indique la chaîne américaine CNN. La plupart de ces migrants sont arrivés de Somalie qui est en proie à une guerre civile.
Selon le représentant du ministère kenyan, cité par la chaîne CNN, le pays en est arrivé à cette décision en prenant en compte la sécurité nationale. Le gouvernement kenyan a appelé la communauté internationale à s'engager dans une responsabilité collective afin de suivre les besoins de centaines de milliers de personnes qui seront touchées par la fermeture des camps.
Les autorités du pays avaient déjà annoncé la fermeture de Dadaab en 2015, mais à l'époque cela n'était qu'une déclaration. Actuellement, elles partent en guerre contre ce camp de réfugiés dont la population est comparable à celle d'Helsinki ou de Wellington. Les autorités ont déjà dissout le département pour la migration. Cependant, le jour exact où les réfugiés devront quitter les camps n'est pas encore fixé.