D'après l’homme politique cité par l’AFP, il s'agit de promesses faites "tous les jours pour davantage d’emplois, de services, de croissance". Par conséquent, plusieurs générations d’Européens réalisent des sacrifices dans l’attente de cette promesse, au moins pour leurs enfants.
Par ailleurs, selon lui, rien ne change avec le temps, les dirigeants européens continuant à demander plus de sacrifices, tout en offrant moins de services et en introduisant plus d’impôts, estime M. Schulz.
Le président du Parlement européen n'était pas le seul dirigent à s'exprimer dans ce sens. Selon le président du Conseil européen Donald Tusk, considérer l'Europe comme un projet d’union avec un seul Etat, une seule nation, est non seulement "complètement irréaliste", mais aussi dévastateur pour son avenir.
"Le rêve d’un seul Etat européen, d’une seule nation européenne est une illusion. Nous devons accepter de vivre dans une Europe avec différentes monnaies, avec différentes forces politiques, et la pire chose est de prétendre de ne pas le savoir", a-t-il souligné.
Toujours d'après M. Schulz, les intérêts de l’Europe unie ne prévalent plus à l'ordre du jour des réunions européennes. "Maintenant, ils viennent à Bruxelles et donnent une conférence de presse pour dire: j’ai défendu nos intérêts nationaux", avoue M. Schulz.