L’Etat lui a, par ailleurs, confisqué 122 millions de dollars et M. Budovsky a reçu l'ordre de payer une amende de 500.000 dollars pour complot visant à aider des criminels, des trafiquants de drogue, des voleurs d'identité et des producteurs de pornographie juvénile à blanchir leur argent sale partout dans le monde.
#LibertyReserve co-founder Arthur Budovsky pleads guilty in $6 billion #digitalcurrency #moneylaundering case https://t.co/hKhxGADvtd
— Clare Houston (@Clare_Houston1) 1 февраля 2016 г.
"Cette lourde peine montre que le blanchiment d'argent en utilisant une monnaie virtuelle reste toujours du blanchiment d'argent et un crime commis sur Internet est toujours un crime," a déclaré la procureure générale adjoint des États-Unis, chef du département criminel du ministère de la Justice Leslie Caldwell.
"Le fondateur de Liberty Reserve, Arthur Budovsky, a créé un empire de la monnaie électronique pour faciliter expressément le blanchiment d'argent à grande échelle pour les criminels du monde entier", a estimé l’avocat du district sud de New York, Preet Bharara.
#security Founder of 'Liberty Reserve' Sentenced to 20 years in Prison: In Brief
— DigitalArena.co (@digitalarenaco) 7 мая 2016 г.
Arthur Budovsky, co-founder… https://t.co/QYa83Qo3Kh
Le système bancaire fantôme Liberty Reserve a été rendu populaire en août 2007 en tant qu’instrument de paiement pour des programmes d'investissement très risqués. Selon les procureurs, au moment de sa fermeture, le nombre de ses clients à travers le monde s’élevait à plus d'un million de personnes, dont 200.000 seulement aux États-Unis. Pendant la durée de son existence, Liberty Reserve a été un havre pour 78 millions de transactions illégales d'une valeur d'environ huit milliards de dollars.