L'administration française n'a pas porté attention aux souffrances post-traumatiques de cet homme courageux. Lui, il exprime plutôt de l'incompréhension face à l'attitude adoptée par l'Etat, et non de l'agressivité.
"Je ne suis pas en colère. Je ne comprends pas. Ce n'est pas que moi, ce sont tous les gens qui ont été victimes du terrorisme, qui étaient otages: il n'y a aucun suivi aucune méthodologie quand vous rentrez. On vous abandonne à vous-mêmes et à votre vie", explique l'interlocuteur de Sputnik.
Alors, une telle situation conduit M.Lazarevic à penser à créer lui-même un centre d'aide pour les victimes. Il semble qu'un ex-otage puisse accorder l'attention nécessaire aux problèmes concernés.
Un long calvaire s'achève, une vie reprend. Immense soulagement pour Serge Lazarevic. MV
— Manuel Valls (@manuelvalls) 9 декабря 2014 г.
"Un jour, je créerai une association qui s'occupera réellement de la victimologie des gens, qui fera attention aux hommes blessés, aux hommes dans l'état post-traumatique. Ces gens ont besoin de réponses, et pas des +oui, peut-être+", souligne l'interlocuteur de Sputnik.
L'ex-otage indique que quand il était au Mali, il pouvait trouver des explications à son état terrible, des explications également liées aux actions trop lentes de la part de l'administration française. Mais en France, il ne peut pas comprendre comment il peut rester privé de sécurité sociale un an et demi après sa libération.