Le père de l'enfant Muhammad Arif a confié qu'il avait peur pour son fils puisqu'il pensait que les talibans pouvaient enlever le garçon et demander une rançon.
"Dans une lettre, les talibans me demandent pourquoi mon fils n'étudie pas le Coran dans une école islamique, alors qu'on lui permet de jouer au football. Suite à ces lettres, j'ai vendu tout ce que j'avais et j'ai déménagé ma famille de l'Afghanistan à Quetta (Pakistan)", a indiqué M.Arif.
L'agence Sputnik a contacté l'oncle du petit, Messi Vahid Ahmadi, qui habite Quetta et l'a interrogé sur le sort de la famille de Mortaza.
"Si mon neveu était enlevé en Afghanistan, sa famille ne pourrait tout simplement pas payer la rançon. Le père de Mortaza est un homme avec des moyens modestes. Maintenant, Mortaza est en sécurité. Nous nous sommes déjà adressés aux autorités afghanes et pakistanaises, ainsi qu'à l'Onu et à diverses institutions de football pour nous aider à réaliser le rêve de Mortaza, d'organiser une rencontre avec Lionel Messi", a expliqué M.Ahmadi.
Le mouvement des talibans est un courant fondamentaliste musulman qui s'est répandu au Pakistan et surtout en Afghanistan depuis octobre 1994. Le régime imposé par les talibans est fondé sur un respect strict et littéral de l'islam, particulièrement rigoriste.